Enquête santé environnement grand public

Contexte Dans la perspective de l’organisation d’un débat public par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) d’Alsace au printemps 2016, l’Observatoire régional de la santé (ORS) d’Alsace a été chargé de mettre en œuvre une enquête d’opinion grand public sur les questions santé-environnement, financée par l’Agence régionale de santé (ARS) Alsace. L’objectif principal de l’enquête était d’identifier les préoccupations principales en matière de santé-environnement du grand public alsacien afin de prioriser les thématiques à traiter lors du débat public « Mon environnement, ma santé » organisé par le CRSA d’Alsace le 16 avril 2016 à Strasbourg. Le questionnaire destiné au grand public a été mis en ligne à l’automne 2015 sur un site dédié.

La DREAL a demandé à l’ORS Alsace et l’ORSAS Lorraine de mettre en œuvre la même enquête dans les ante-régions Champagne-Ardenne et Lorraine, dans la perspective notamment du lancement prochain des travaux du futur troisième Plan régional santé-environnement (PRSE) Grand Est. Cette enquête était accessible sur internet du 9 mai au 24 juin 2016.

Objectif
Cette enquête n’avait pas pour objet d’être représentative de l’opinion des habitants de la région Grand Est, mais elle a permis de recueillir les points de vue, niveaux déclarés d’information, comportements et propositions de personnes intéressées par la question santé-environnement. De fait, les répondants sont pour l’essentiel des personnes qui estiment qu’il existe un lien fort entre environnement et santé.

Les deux enquêtes grand public confondues (Alsace et Champagne-Ardenne/Lorraine) ont récolté environ 2200 réponses exploitables, les alsaciens étant les plus nombreux à avoir répondu.

Principaux résultats de l’enquête

Peu de différences sont observables entre les réponses des habitants des trois ante-régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Si on peut par exemple noter que les Alsaciens s’estiment sensiblement mieux informés que les Champardennais sur les questions de pollution de l’air extérieur, il apparaît qu’en tendance globale, les réponses des participants varient assez peu selon leur origine géographique

Au regard d’une liste de 18 problématiques, il était tout d’abord demandé aux répondants d’évaluer leur niveau d’information. Les nanoparticules, le radon, les perturbateurs endocriniens et la pollution des sols, mais également la qualité de l’alimentation sont les thématiques à propos desquelles les répondants s’estiment le moins bien informés.

Concernant les mêmes problématiques, il était ensuite demandé aux répondants d’estimer le niveau de risque perçu. Les pesticides dans l’air, la pollution de l’air extérieur et la qualité de l’alimentation apparaissent comme les thématiques les plus préoccupantes.

Certains comportements « éco-citoyens » semblent maintenant très largement adoptés, comme le tri des déchets, alors que d’autres (comme le covoiturage, l’usage des transports en commun et du vélo) le sont sensiblement moins, ce qui témoigne de l’existence de réelles marges de progrès en matière de préservation de l’environnement et de la santé dans la région.

Il apparaît dans cette enquête que les pouvoirs publics sont considérés comme particulièrement bien placés pour agir.
En plus du souhait d’être mieux informés, de nombreux répondants attendent que les pouvoirs publics se positionnent face aux différents lobbies, programment des recherches indépendantes et aussi fassent appliquer les lois et sanctionnent les pollueurs si nécessaires.

Conclusion

Les résultats de cette enquête sont un des éléments de base pour orienter l’élaboration du troisième PRSE qui a vocation a être représentatif des priorités régionales.

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